Les éléments de la ruche
Dans son milieu naturel, une colonie d’abeilles est capable de très bien vivre dans un trou de mur, un tronc d’arbre, … La ruche n’est qu’un habitat « artificiel » créé par l’homme afin de pouvoir veiller et aider à la survie des abeilles, mais également pouvoir récupérer une partie de leur production de miel.
Bien qu’il existe différents modèles de ruche, il est préférable au sein d’un même rucher d’utiliser le même matériel afin de pouvoir transférer les cadres d’une colonie à une autre. Attention toutefois de ne pas propager d’éventuelles maladies entre elles !
– Le plancher, sur lequel reposent les autres éléments, peut être équipé d’une grille assurant une meilleure ventilation l’été, mais permet également aux varroas (parasites des abeilles) et débris de tomber de la ruche.
– Le corps de la ruche est le lieu de vie de la colonie. La reine y pond ses œufs et les abeilles y stockent leurs provisions de nectar, pollen et miel. Ce corps de ruche contient généralement 10 (ou 12) cadres de corps installés verticalement. Un réducteur d’entrée peut être placé à l’entrée du corps afin d’éviter l’intrusion de certains intrus (frelons, rongeurs, …).
– Les hausses font généralement la moitié de la hauteur du corps de ruche et sont équipées de 9 cadres de hausse. Elles sont ajoutées au printemps lorsque la colonie s’est bien développée et que les abeilles butineuses rentrent leurs provisions de nectar et pollen en masse. Les abeilles y font alors leurs réserves de miel, et c’est dans celles-ci que l’apiculteur y prélèvera une partie pour sa récolte. Une grille à reine peut être placée entre le corps de la ruche et les hausses afin d’éviter à la reine de monter pondre ses œufs dans les cadres de hausse.
– Posée sur le corps ou la hausse, le couvre-cadre permet d’isoler et protéger la colonie des variations climatiques afin de maintenir une température constante au sein de la ruche. Certains couvre-cadres sont équipés de trappes permettant le nourrissage des abeilles en hiver.
– Le toit, recouvert d’une tôle d’acier galvanisé, permet de protéger la ruche des intempéries. Il existe 2 types de toit : plat ou chalet.
Afin d’éviter humidité et intrusion de rongeurs, fourmis, … la ruche ne doit pas être installée à même le sol mais en hauteur (sur 2 parpaings par exemple), l’arrière légèrement surélevé par rapport à l’avant (afin de permettre aux abeilles un nettoyage plus facile de la ruche), et l’entrée dirigée de préférence vers l’est (pour les 1° rayons du soleil le matin).
Cadre de corps.
Les cadres se trouvant vers le centre du corps de la ruche sont généralement ceux où pond la reine.
On distingue au centre du cadre le couvain operculé (alvéoles fermées), et sur le pourtour les provisions de pollen (jaune) et miel. Dans chaque alvéole operculée se trouve une larve (point blanc sur l’image) qui deviendra (normalement) une abeille.
(Avec un peu de retard) Photos des constructions des ruches par les élèves … sous la direction de notre apiculteur (semi-pro) D. Sauvage.
